les Z’Elles Gaillaçoises, emblématiques vigneronnes de Gaillac

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gaillac-les-zelles-photo-vigneronnesCe sont trente vigneronnes regroupées en Association par l’envie de voir les choses sous un angle nouveau pour leur vignoble ! Contribuer à l’évolution de leur appellation à travers la mise en lumière de son patrimoine bâti et végétal, tel est le projet de ce groupe de femmes au regard tourné vers l’avenir.
Marraine pendant plusieurs années du « Gaillac au féminin » je ne vous cache pas que j’ai eu un grand coup de cœur pour ce vignoble délaissé par les médias spécialisés et pas connu des consommateurs, car pourtant Gaillac est un vignoble à l’histoire millénaire, à l’authenticité et à la richesse exceptionnelle qui doit être enfin reconnu pour la qualité de ses vins.gaillac-logo-des-zellesLes Z’Elles en sont convaincues, la qualité de ses terroirs, de ses cépages autochtones et son savoir-faire, font de Gaillac un vignoble d’avenir et d’exception, et les vigneronnes comptent bien le préserver et le faire savoir.alix-david-ch-teau-de-terride-gaillacAlix vigneronne du Château de Terride, à l’origine du projet nous en parle« C’est à l’occasion d’une conversation avec mon confrère Louis de Faramond du Château Lastours qu’a germé l’idée des Z’elles Gaillacoises. Alors que nous évoquions la gageure de maintenir en état le patrimoine bâti du vignoble, Louis me confie sa difficulté à trouver les fonds pour restaurer son pigeonnier. Classé monument historique, l’édifice est absolument remarquable.

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Les vignes, les femmes, les pigeonniers une nouvelle manière de promouvoir les vins du Sud-Ouest.

Adhérente depuis sa création en 2014 à SO Femme & Vin, premier réseau professionnel de femmes de vin du Sud-Ouest, l’idée d’associer les vignes, les pigeonniers et les femmes devient alors pour moi évidente. L’association, en plus d’être un lieu d’échange et d’entraide pour les femmes du vin s’est en effet donnée pour mission la promotion des vins et vignobles du Sud-Ouest, mais aussi la préservation du patrimoine viticole. Je partage mon enthousiasme avec mes consœurs et bientôt c’est un collectif d’une vingtaine de vigneronnes gaillacoises qui s’organise, soutenu par l’ensemble du réseau SO Femme & Vin. Un projet d’événement oenotouristique pour collecter des fonds se dessine. Les Z’elles Gaillacoises sont nées : l’aventure commence ! »

pigeonnier-suiteD’où viennent ces pigeonniers ?

Gaillac est un des plus anciens vignobles de France. La culture de la vigne, importée par les Phéniciens quatre siècles avant Jésus-Christ, se développe tout d’abord vers Montans.
L’essor du vignoble s’explique ensuite par les conditions climatiques très favorables au développement de la vigne, mais aussi par un facteur essentiel : la situation géographique. La ville de Gaillac est implantée sur la partie inférieure de la rivière Tarn au début de la zone navigable qui, rejoignant la Garonne, conduit à Bordeaux. Elle est également au carrefour de routes importantes, notamment celle de Toulouse-Rodez, vers Lyon. Ce réseau a permis de faciliter le transport des marchandises et en l’occurrence, du vin. Un autre facteur a favorisé le développement du vignoble : les moines ! En 972, Raymond 1er de Rouergue donne la ville de Gaillac à l’abbé Saint-Michel qui fera ériger, sur les bords du Tarn, l’Abbaye éponyme. Une partie du vignoble tarnais, détruit par les Maures, va alors être replanté et développé par les moines bénédictins de l’Abbaye Saint-Michel. La viticulture va très vite devenir une véritable force économique pour la région et ainsi gagner le soutien des comtes de Toulouse.

Lagrave
Lagrave

Cette place de choix va être à l’origine de la création de règles très strictes régissant la viticulture et la vinification. Ainsi, huit siècles avant la création des AOC, le vignoble gaillacois était un des mieux protégés et organisés de France, le seul engrais autorisé était la « colombine » (les déjections de pigeons), c’est ainsi que l’on peut observer un nombre conséquent de pigeonniers dans le vignoble gaillacois.

Aujourd’hui, ne servant plus, beaucoup d’entre eux sont à l’abandon et ils vont disparaitre peu à peu si nous n’intervenons pas.

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Vigneronnes participant à cette belle opération.

 

Nathalie Vayssette du DOMAINE VAYSSETTE

Nathalie Caussé du DOMAINE DE GAYSSOU

Anne Koenig du DOMAINE RENE RIEUX

Valérie Nouvel du DOMAINE DE LARROQUE

Nathalie Larroque du MAS DE COMBES

Claire Bertincourt de VINOVALIE

Le DOMAINE DE LABARTHE

Dominique Hirissou du DOMAINE DU MOULIN

Sandra Bastide du DOMAINE DE LONG PECH

Virginie Viguès du DOMAINE DE LAUBAREL

Christelle Merle du CHATEAU BALSAMINE

Astrid Bonnafont du DOMAINE PEYRE ROSE

Brigitte Molinier du MAS D’AUREL

Françoise Fontaine des VIGNES DES GARBASSES

Alexia Bouyssou du DOMAINE LES PETITS JARDINS

Alix David du CHATEAU DE TERRIDE

Suzanne et Amandine Boissel du DOMAINE DE BROUSSE

Anne et Laurence Geyddes du CHATEAU MAYRAGUES

Anne Marc du DOMAINE SALVY

Sylvye Blanc domaine LE HAUT DES VERGNADES

Christine Dubash du CHATEAU MAREYS

Isabelle du CHATEAU DE SAURS

Magdaleina Serey de la CAVE DE LABASTIDE DE LEVIS

Pascale Roc Fonvieille du DOMAINE BORIE VIEILLE

Aurélie Balaran de L’ENCLOS DES ROSES et du DOMAINE D’ESCAUSSES

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crédit photos: oenostory et SO Femmes et vins et « Le vin des Femmes » Muriel Lombaerts

 

www.oenostory.com   sofemmeetvin.fr

leszellesgaillacoises@gmail.com  tel 06 83 34 42 23

www.tourisme-vignoble-bastides.com

www.leszellesgaillacoises.com

 

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