Deux jeunes femmes qui mettent le vin à l’honneur récompensées par le Prix AMORIN

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Vous savez que je défends les initiatives des femmes qui valorisent le vin et qui contribuent à faire bouger les choses, c’est la raison pour laquelle je vous parle de ces deux récompenses bien méritées. Depuis 1992 l’Académie Amorim soutient financièrement les travaux de recherche qui concourent à l’amélioration des connaissances sur le vin, ainsi que les travaux de nature économique, sociologique, et juridique sur la filière viti-vinicole. Cette académie récompense chaque année un chercheur ou une équipe de chercheurs, toutes nationalités confondues, ayant publié une thèse, des travaux ou des ouvrages récents traitant de l’oenologie ou favorisant une meilleure connaissance dans le domaine du vin à partir d’études scientifiques, ethnologiques, sociologiques, juridiques, économiques, littéraires ou sémiologiques.

Dorothée Boyer-Paillard que je félicite est la lauréate du « Grand prix 2013″, ce qui lui vaut cette belle récompense et un chèque de 5000e c’est un « Essai sur les notions d’origine et de provenance en droit du commerce et la reconnaissance juridique des territoires des productions typiques » .

A l’heure où la reconnaissance et la protection des systèmes applicables aux indications géographiques sont plus importants que jamais, Dorothée Boyer-Paillard s’est basée sur l’étude d’un texte de loi fondateur de notre code de consommation pour mieux s’interroger sur les droits de reconnaissance et de protection des marchandises. Elle est incollable sur le sujet et sa thèse m’a impressionné car elle défend des droits et des valeurs  qu’elle veut proposer aux hautes instances nationales voir même européennes.

Elle évoque ces productions célèbres que sont la Romanée-Conti, le Muscat de Rivesaltes, le Saint Emilion, Châteauneuf-du-Pape …Toutes ces productions célèbres qui s’entrechoquent suivant des conceptions juridiques opposées entre les Etats de tradition latine et ceux de tradition anglo-Saxonne , commente l’académie Amorim.  Comment faire pour qu’ils reconnaissent et protègent fondamentalement ces droits ? Des hommes, des femmes, des générations, des savoir-faire… en un mot des « Territoires de Productions Typiques » », conclut Dorothée Boyer-Paillard.

Autre récompense « Le Prix de l’initiative » il a été attribué à Julie Coutton pour son application « Que Boire, Que Manger ». Disponible sur iPhone et sur Android. Prix d’une valeur de 3000e

La remise des prix était précédée d’un débat au cours duquel de nombreuses personnalités du monde du vin sont intervenue pour débattre du vin bio, sa réglementation, ses marchés et sa communication.

Rappel de « La Charte de l’Académie AMORIM »

Produit noble et vivant, le vin est le fruit du travail de l’homme. De sa naissance jusqu’au jour de sa consommation, il est en perpétuelle évolution. Pendant sa vie, il se modifie tantôt en bien lorsqu’il s’affine normalement, tantôt en mal, lorsqu’il subit des transformations que notre oeil, notre odorat et notre goût désapprouvent.
Nombre de scientifiques se consacrent entièrement à la recherche oenologique dans le but d’optimiser la qualité du vin et de lui permettre de se bonifier avec l’âge.
L’Académie Amorim se fixe pour mission de soutenir l’action de ces chercheurs en leur offrant chaque année une bourse qui récompensera les travaux scientifiques qu’ils auront engagés pour concourir à l’amélioration des connaissances sur le vin.

www.academie-amorin.com

www.queboirequemanger.com

http://www.youtube.com/watch?v=dnsYFAR3liE

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